Travaux SNCF et cars de substitution : des témoignages édifiants !

Publié le par CSDP

Défense des services publics

 

 

 

 

 

Suite de l’article précédent : bien entendu, le Comité observe attentivement ce qui se passe chaque jour devant la gare de Génolhac et ailleurs pendant cette période de substitution des trains par des bus du 18 février au 5 mars.

 

Lundi, 1er jour de substitution, un grand car a été affrété au départ d’Alès. C’est une conductrice de cars urbains, sans connaissance de la route cévenole, elle n’a aucune précision concernant chaque arrêt. Une habituée du trajet Alès-Génolhac lui indique comment ça doit se passer à chaque village ! Elle lui affirme qu’à Chamborigaud, il y a un arrêt à l’abribus et un autre en sens inverse devant la mairie… Ce sont les usagers qui l’ont informée !

A Génolhac, elle se trouve confrontée à la grande marche arrière dangereuse dont on ne l’avait pas avertie !

Témoignage sûr d’une passagère connue du Comité.

 

 

Comité de défense des services publics en Hautes Cévennes.
Illustration parfaite d'un arrêt et d'une substitution bien sécurisés

 

Depuis 2 jours, un bus d’environ 30 places arrive en gare de Génolhac provenant d’Alès vers 8h 50. Il en repart à 8h 58 comme prévu par les fiches horaires spéciales travaux.

Le car se gare devant l’abri vélos à la place prévue et signalée. Le conducteur, en descend, se présente au guichet où il est reçu par l’agent de circulation-vendeur. Ils se rendent tous les deux au car. Le conducteur fait monter les passagers et part par le village sans aucune difficulté.

C’est le comportement de bon sens que le Comité réclame dans tous les dossiers et courriers qu’il fait parvenir régulièrement à la SNCF sur ce sujet ! C’est donc possible et ça met tout le monde en lien.

Témoignage André Joffart, vice-président du Comité mardi et mercredi 21 et 22 février.

 

Une conversation, surprise entre un conducteur de car AURA et une doublure semblant manifestement être en repérage de circuit avec le premier, indique que récemment un patron de compagnie de cars a décidé tout seul de la suppression d’une substitution créant de graves désagréments aux usagers !

Autre témoignage très sûr datant de ce mardi 21 février.

 

C’est la quasi-certitude d’une prise de pouvoir des transporteurs routiers en Région AURA qu’exprime ici le Comité.

Ce qui explique la fin de non-recevoir de la SNCF quand on lui demande la consultation des conventions liant les transporteurs routiers avec elle !

La difficulté de faire monter les bus de substitution jusqu’au parvis de la gare de Chamborigaud relève manifestement de cet abus de pouvoir.

Le point de prise en charge des passagers à destination d’Alès a été modifié de manière inédite et déplacé au cœur du village soit à plus de 10 minutes à pied de la gare.

Services publics en milieu rural
Une feuille volante et hop !!! le service public.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La SNCF est fière de cet exploit (elle est enfin parvenue à ses fins : satisfaire aux exigences des transporteurs privés !). La preuve ? L’information des voyageurs est faite comme à la sauvette, de manière méprisante à leur égard au moyen d’une ridicule affichette au format A4, collée avec trois bouts de ruban adhésif au-dessus de la vitre de protection des espaces dédiès à l’affichage officiel de la société nationale. Aucun panneau d’information au début du sentier qui monte à la gare, rien sur l’abribus au bord de la D 906 (où sont pris en charge les passagers en direction de Mende).

Notons au passage que plus d’un mois et demi après les graves actes de vandalisme commis dans cette gare, les travaux de réparation sont désespérément au point mort -l’écran lumineux affichant les horaires reste borgne ! La SNCF a porté plainte ? Où en est l’enquête ?

"Que s'est-il passé dans le train Nîmes-Clermont-Ferrand et à la gare de Chamborigaud mardi 3 janvier à 9h22 ?" Depuis quelques jours, les gendarmes de Génolhac tentent de répondre à cette question posée par le Comité de défense des services publics en Hautes Cévennes. Contacté ce vendredi matin, le commandant de ladite brigade se refuse "pour l'instant" à tout commentaire. "L'enquête est en cours. Il nous manque des éléments pour communiquer des choses qui soient utiles"…

© Objectif Gard 6 janvier 2023

 

La pression exercée par le Comité sur la SNCF va aboutir prochainement, sauf embrouille de dernière minute, à la pose d’un miroir au débouché de la gare sur la D 906, sécurisant la traversée de cette départementale pour aller vers Alès.

Comment peut-on accepter, sans réagir, que pendant des années et des années les responsables concernés de ce lieu dangereux n’aient jamais fait quoi que ce soit ?

Le Comité sera toujours intraitable en ce qui concerne la sécurité des usagers et rappelle par ailleurs sa demande en cours, de consultation du marché public concernant le transport scolaire routier sous la responsabilité d’Alès-Agglomération.

Demande qui n’a pas été encore, à ce jour, suivie de réponse : lire nos précédents articles à ce sujet.

 

Bien sûr, la suite de vos témoignages, négatifs ou positifs, est très attendue !

Défense services publics Génolhac

 

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L
Bon, les hostilités sont déclenchées ?<br /> A quand la suite ?<br /> L'observateur local
Répondre
L
On va bientôt compléter par d'autres témoignages tous plus ahurissants les uns que les autres.<br /> Et comme une nouvelle période de travaux est prévue sur avril-mai, on va tout faire pour que ça ne se reproduise plus !